Transition : Fanmi Lavalas entame un dialogue avec d’autres partis politiques parallèlement à celui des partis politiques comne OPL, FUSION, VERITE, AAA, PITIT DESALIN
Les partis OPL, FUSION, VERITE, AAA, PITIT DESALIN et Fanmi Lavalas préparent la transition dans la division.
Fanmi Lavalas à partir d’un accord signé avec des structures politiques comme MRA, parti mouvement révolutionnaire, SPNSP, entame un dialogue à la fin de ce mois de juillet 2020 en vue de trouver les meilleures stratégies pour forcer le président de la République, Jovenel Moïse à remettre sa démission, tout en préparant la transition. Des explications à propos de cette entente sont apportées ce jeudi 30 juillet 2020 par l’un des membres directoires du parti politique Fanmi Lavalas, Joël Vorbe.
Nous, ensemble de ces partis politiques, signataires de cet accord, avons constaté la destruction des institutions du pays. Nous devons prendre conscience afin de les reconstruire, soutient Joël Vorbe.
« Ce qui est évident, nous sommes dans un État antidémocratique donc le départ de Jovenel Moïse est indispensable pour : suspendre les dépenses irrationnelles, former le gouvernement du salut public, ce, avec des femmes et des hommes compétents(es), organiser le procès PetroCaribe en vue de restituer les argents de l’État, rendre justice aux victimes des différents massacres tels que celui de Lasaline et tokyo, réaliser la conférence nationale », argumente le responsable politique.
Le dirigeant de « Fanmi Lavalas » enchaîne en indiquant qu’un discours racial circule dans la société visant à prôner la division. Selon lui, le système d’élection qu’on a instauré dans le pays depuis une dizaine d’années n’a qu’une seule voie, autre que la corruption. Nous devons protéger la majorité silencieuse.
En ce qui concerne l’accord Marriot auquel Joël Vorbe livre la raison pour laquelle « Fanmi lavalas » avait refusé de le signer. « Les membres de l’accord Marriot avaient dévié les conditions initiales », fait-il savoir. Nous avions aussi signé des notes, malheureusement certains groupes décidaient de prendre des routes ne reflétant pas la vision de « Fanmi lavalas » poursuit-il.
Pour « Fanmi lavalas », la démission collective des huit membres du CEP ne fait pas trop de différence, parce que le CEP ne devrait pas exister suite au coup d’État électoral. Malheureusement, c’est ainsi le pays, martèle Joël Vorbe.
En réponse aux discours critiquant l’ancien président Jean Bertand Aristide, comme président de Fanmi Lavalas de manière illimitée et incontestable, Joël Vorbe précise que c’est un titre honorifique. Jean Bertrand Aristide ne participe pas dans la vie active du parti, mentionne-t-il. L’ex-président de la République s’occupe de l’éducation. Les journalistes peuvent aller visiter l’Université. D’ailleurs, un hôpital universitaire va être construit, confie-t-il.
Fanmi lavalas n’a pas l’intention d’accaparer le pouvoir entre les mains d’aucune personne, il va le prendre à travers des élections, précise le leader politique.
Depuis un certain temps et très souvent, l’organisation politique
« Fanmi lavalas » ne fait aucune alliance avec d’autres plateformes politiques surtout les plus actives sur l’échiquier politique.
Malgré qu’elle fait choix de ne pas faire partie de l’accord des partis comme OPL, FUSION, AAN, VERITE et autres entrepris au cours du mois de juillet, maintenant la structure politique de l’ancien prêtre de Saint-Jean Bosco laisse entendre qu’elle est prête pour dialoguer avec tout acteur, tout secteur et tout groupe de la société afin de trouver ensemble le départ de Jovenel Moïse au pouvoir et de préparer la transition.
Evens CARRIÈRE, Journaliste©
Tel: (509) 37 05 00 12
Email: CARRIEREEVENS@yahoo.fr