PNH/Insécurité: la mission de « protéger et servir » de l’institution policière dans l’impasse
La police nationale d’Haïti est incapable de combattre l’insécurité qui bat son plein en Haïti. Elle ne peut pas remplir sa mission de protéger et servir selon les avis de Pierre Espérance du Réseau National de Défense des Droits Humains.
Le regain exponnentiel de l’insécurité en Haïti inquiète les acteurs des organismes des Droits Humains. Les morts et blessés par balles sont de plus en plus présents dans le quotidien du peuple Haïtien. En fait le rôle de protéger et de servir de la PNH s’affaiblit à un niveau tel la population ne compte plus sur les policiers pour l’aider dans les situations de dangers évidents et que des troupes armées se confédèrent et sèment partout la terreur.
Pour le Réseau National de Défense des Droits Humains, les policiers ne sont pas en mesure de remplir leur mission première (protéger et servir) et lutter contre la recrudescence du phénomène de banditisme en Haïti.
Les bandits seraient doublement bien positionnés que les agents de l’ordre d’après les constats de Pierre Espérance du RNDDH.« Les gangs sont mieux équipés que les membres de la PNH. Ils possèdent des armes de guerre et plus puissants que ceux que détiennent les policiers. En plus, ces hommes lourdement armés sont des protégés politiques», a révélé Pierre Espérance.
Le responsable du RNDDH croit que la monté en puissance du banditisme, la création publique des groupes armés (G-9) coïncident premièrement à la faiblesse remarquable de l’institution policière incapable de jouer son rôle, puisqu’elle est mal soutenue par les autorités compétentes. En deuxième lieu, le parrainage des gangs armés par les pouvoirs en Haïti. Ce seraient donc les deux principales causes de la descente de la PHN, qui ne fait nullement peur aux bandits.
En fait, les policiers se trouvent face à des difficultés de toutes sortes qui les empêchent de remplir leur mission. « Une mission impossible », à en croire Pierre Espérance.
Les policiers n’ont même pas des chaussures appropriées. Pas d’uniforme ni gilets par balle en état de travail, a fait savoir le RNDDH. Combattre l’insécurité en Haïti se révèle donc une mission impossible pour les agents de l’ordre, lâche Pierre Espérance.
Auteur: Mikélo ALCIMAT Journaliste (Rédacteur- Présentateur – Reporter).
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