PITIT DESALIN n’est pas représenté au gouvernement d’Ariel Henry, dément Jean-Charles Moïse
En réaction aux rumeurs laissant croire que la plate-forme politique PITIT DESALIN serait représentée dans le gouvernement d’Ariel Henry. Le secrétaire général de ladite structure politique, Moïse Jean Charles, au cours d’une intervention médiatique, ce 22 juillet 2021, rejette d’un revers de main ces allégations jugées mensongères, destructives. D’après lui, cette stratégie visant à salir sa personnalité rentre dans le cadre de la nouvelle bataille électorale.
Moise Jean Charles indique qu’il est au courant de ces propos voulant faire croire que le ministre de la jeunesse, des sports et de l’action civique, Monsieur Petricks Justin et le ministre de l’intérieur et des collectivités territoriales, Liszt Quitel du gouvernement Ariel Henry, ont été proposés par l’organisation politique PITIT DESALIN. Seuls des voleurs, des drogueurs et ceux qui ont l’habitude de commettre des crimes politiques peuvent soutenir de telles allégations, soutient-il.
« Je jure sur ma vie et sur celle de mes enfants. Même pour une fois, si j’ai l’habitude de parler avec l’actuel ministre des sports, de l’écrire ou citer son nom, il faut que cette journée soit ma dernière, laisse entendre l’ex-sénateur. Le ministre se nomme Petricks Justin. Or, mon ami qui est le président de la league Moïse Jean Charles, s’appelle Justin Louis, précise-t-il, tout en mentionnant que celui-ci est à Milot au moment qu’il parle ».
« Tout d’abord, rappelez-vous que le ministre de l’intérieur, Liszt Quitel est un dirigeant du parti politique Bouclier. Il avait travaillé dans la fonction publique lors de la gouvernance de l’ex-président Jean Bertrand Aristide et l’ancien président René Préval lui avait aussi confié une fonction. À une certaine époque, il dirigeait le parc industriel grâce au secteur économique, rappelle l’ancien titulaire de la Mairie de Milot. Oui, j’ai l’habitude de parler à Quitel mais Ariel Henry a donné un poste ministériel à son ami. Que devrais-je faire ? Je devrais prendre un bâton pour l’empêcher d’accepter, argue-t-il avec dégoût ».
Ils ont même fait savoir que l’actuelle ambassadrice d’Haïti à Paris est mon choix, certains ont déclaré que c’est ma fille. Cependant, elle a été proposée par l’ancien Premier ministre Laurent Lamothe, continue l’ancien représentant du Nord au Sénat. Je n’ai que deux filles : la première a 24 ans, elle étudie aux États-Unis d’Amérique et l’autre a 21 ans, elle étudie en Russie, ajoute-t-il.
« Ils ne peuvent pas dire que je suis un voleur, que je n’ai pas assez de maturité politique, que je suis un dilapidateur des fonds Petrocaribe, que le peuple haïtien ne m’aime pas. Maintenant, ils utilisent une stratégie pour me discréditer. Heureusement, le peuple haïtien comprend le jeu », argumente Moïse Jean Charles.
Evens CARRIÈRE, Journaliste