Mesures anti-kidnapping : Interdiction temporaire des vitres teintées; un nouveau numéro d’urgence créé
Joseph Jouthe : « Le PM est obligé d'accepter de ne pas pouvoir circuler avec ses véhicule privés à vitres teintées. Quand le Premier ministre veut circuler avec son véhicule ayant des vitres teintées, il établira la sécurité dans le pays ».
Face à la montée du phénomène du kidnapping dans le pays, le gouvernement semble ne pas savoir quoi faire. Pour une énième fois, les autorités de l’État annoncent de nouvelles mesures visant à combattre le kidnapping. Seuls les véhicules portant la plaque d’immatriculation « Officiel, Corps diplomatique et Corps Consulaire », pourront circuler avec des vitres teintées à partir du samedi 6 mars prochain, a annoncé le Premier ministre, mercredi 3 mars 2021.
Même les véhicules de la police nationale d’Haïti(PNH), ne pourront pas circuler aussi avec des vitres teintées, a précisé Joseph Jouthe. Quand la PNH veut circuler avec des véhicules vitres teintées, elle sécurisera le pays, a-t-il ajouté.
« Le PM est obligé d’accepter de ne pas pouvoir circuler avec ses véhicule privés à vitres teintées. Quand le Premier ministre veut circuler avec son véhicule ayant des vitres teintées, il établira la sécurité dans le pays », a argué le chef du gouvernement d’un air plaisant.
Parallèlement, le haut commandement de la police nationale d’Haïti, au cours d’un point de presse, le même jour, a informé la population que le nouveau numéro pour alerter la police d’un cas de kidnapping est
« 122 ». Ce nouveau numéro va être opérationnel vendredi 5 mars, a précisé le directeur général de l’institution policière.
Il faut mentionner que ce point de presse a eu lieu en pleine rue à Turgeau. Selon le numéro 1 de la PNH, cette stratégie vise à rassurer la population que la police nationale est une fois de plus déterminée pour donner des résultats.
« Ce n’est pas un problème qui concerne uniquement la police, c’est un problème sociétal. La population doit contribuer pour combattre ensemble le Kidnapping. C’est une responsabilité partagée », a argumenté le commandant en chef de la PNH.
Evens CARRIÈRE, Journaliste
Tel : (509) 37 05 00 12