Luis Abinader interdit à 39 Haïtiens d’entrer en République dominicaine
Le président Luis Abinader interdit à 39 Haïtiens dont des chefs de gangs, considérés comme menaces, d'entrer en République dominicaine.
Le président dominicain Luis Abinader, dans une correspondance en date du 14 avril 2023, ordonne au directeur général des migrations, Venancio Alcántara, de ne pas admettre l’entrée sur le territoire dominicain à 39 Haïtiens. Il s’agit de personnalités politiques, d’entrepreneurs, des chefs de gangs, des responsables d’église, d’anciens ministres, des ex-parlementaires et le défenseur de droits humains Pierre Espérance qui représentent, selon le chef d’État dominicain, une menace pour les intérêts et les institutions de son pays.
Voici la liste des interdits en République dominicaine par Luis Abinader :
- Youri Latortue ;
- Gracia Delva ;
- Liszt Quitel ;
- Rodolphe Jaar ;
- Bredy Charlot ;
- Kesner Normil ;
- Evans Paul ;
- Assad Volcy ;
- Jean Tholbert Alexis ;
- Victor Prophane ;
- Laurent Salvador Lamothe ;
- Richard Lenine Hervé Fourcand ;
- Rony Celestin ;
- Gary Bodeau ;
- Espérance Pierre ;
- Charles Kiko Saint-Rémy ;
- Sherif Abdallah ;
- Arnel Belizaire ;
- Salim Suecar ;
- Reynold Deeb ;
- Nénel Cassy ;
- Berto Dorcé ;
- Antonio Cheramy (Don Kato) ;
- Steve Khawly ;
- Frantz Cole ;
- Jean Mardoché Vil ;
- Fritz Désiré ;
- Dieuné Day ;
- Romel Bell ;
- Wakin Pierre ;
- Jhonson André (Izo) ;
- Manuel Saloman (a) Manno ;
- Joselito Petit-Homme (a) Ti Makak ;
- Carlo Petit-Homme (a) Ti Makak ;
- Elan Luckson ;
- Jermaine Stephenson (a) Gaspiyay ;
- Alber Stevenson alias Djouma ;
- Julmé Ernst alias Ti Greg ;
- Woodley Ethéart alias Sonson La Famillia.
Luis Abinader dit qu’il pose cette action sur recommandation des organismes de défense et de sécurité et conformément à la Constitution de son pays.
La loi générale sur les migrations de son pays autorise au président de la République à empêcher l’entrée sur le territoire national des étrangers qui ont un casier judiciaire ou qui, de l’avis des autorités compétentes, constituent une menace quelconque pour la sécurité nationale et les intérêts de la République, argumente-t-il.