« Les organisations des droits humains supportent les gangs armés et disent que c’est le gouvernement », dixit Lucmane Délille
Le Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique (MJSP), Lucmane Délille déclare ce jeudi 25 juin 2020 que ce sont les organisations des droits de l’homme qui sont de connivence avec les bandits non pas les autorités de l’État. Quand l’État décide de les traquer, elles crient haut et fort, parlent de massacre, dénonce le ministre.
Ces militants des droits humains créent des amalgames en faisant croire à la population que le gouvernement supporte les bandes armées, c’est faux, affirme l’homme de loi d’une voix ferme. Ils font, poursuit le titulaire du MJSP, leurs affaires en fixant le projecteur sur l’État.
« En tant qu’avocat, j’ai jamais assisté un bandit au tribunal, confie le garde des sceaux. Aucun bandit armé ne peut pas oser dire qu’il a été un jour mon client. Je n’aime pas défendre les stellionataires ainsi que les gangs armés », soutient-il.
Selon le membre du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN), les organisations des droits humains font de la diversion politique, elles donnent que des mensonges et sans aucun doute, ce sont eux qui sont les complices des bandits. C’est vraiment malhonnête, poursuit-il, heureusement un minimum de bon sens permet à n’importe qui de voir les supporteurs de ces vagabonds, délinquants, ces hommes qui sèment le deuil dans le pays, indique le professionnel du Droit.
« Vous dîtes que vous êtes contre les bandits pourtant quand on décide de les traquer, vous faites du bruit, laisse entendre Lucmane Délille. J’ai rien à voir ni de près ni de loin avec le groupe « G9 ». Nous avons aucun rapport avec les va-nu-pieds dit-il ».
Ces organisations, une fois victimes, elles vont comprendre, souligne le ministre de la Justice et de la Sécurité Publique. Selon lui, il est déjà victime car le substitut commissaire du gouvernement, Fritz Gérald Cérisier a été tué la semaine écoulée par des bandits, argue-t-il.
« Personne ne peut rien dire de mal à mon sujet. Mains propres, poches saines », juge l’ancien commissaire du gouvernement de Port-au-Prince.
Evens CARRIÈRE, journaliste©
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