Les États-Unis ont déporté 68 dominicains dans leur pays après avoir purgé des peines dans les prisons américaines
République dominicaine (Constant Haïti)
L’Immigration and Customs Enforcement Service des États-Unis (ICE), a déporté le mercredi 6 mars 2019, Soixante-huit (68) ex-délinquants dominicains, après avoir purgé des peines de prison aux États-Unis. Ils avaient été accusés de trafic de drogue, crime, agressions et autres délits.
Les ex-détenus sont arrivés dans République dominicaine à bord d’un avion spécial loué par le service américain de l’immigration et des douanes américain qui a atterri mercredi après-midi à l’aéroport international Las Americas en provenance du territoire américain.
Le groupe de déportés était composé de 67 hommes d’âges différents et d’une seule femme, qui purgeait des peines pour différents crimes.
En moins de trois (3) mois, le gouvernement des États-Unis a déporté 390 ex-délinquants dominicains dans le pays après avoir purgé des peines de prison dans des prisons nord-américaines pour trafic de drogue, homicides, voies de fait, surveillance, blanchiment d’argent et autres infractions fédérales commises sur le territoire américain.
Depuis le terminal de Las Américas, les 68 anciens détenus ont été transportés au centre de rétention de Deportidos du Bureau général de l’immigration situé dans la communauté de Haina.
Les ex-prisonniers arrivés en République dominicaine font l’objet d’une enquête dominicaine et s’ils n’ont pas de problèmes en suspens avec les autorités dominicaines, ils seront remis à leurs proches.
Les rapatriements des créoles qui ont purgé leur peine dans des prisons nord-américaines ont lieu tous les quinze jours dans le pays.
Ceux-ci sont transférés dans leur pays, dans des avions loués par le service américain de l’immigration et des douanes, qui les transportent dans le pays, via l’aéroport international Las Americas, après les avoir placés sur des listes d’expulsion.
On rappelle que l’année dernière, en 2018, le gouvernement des États-Unis avait déporté en République dominicaine 1 725 anciens délinquants créoles qui purgeaient une peine de 5, 10 et 15 ans d’emprisonnement dans des prisons américaines.
Les rapatriés ont été accusés de trafic de drogue, de meurtre, d’agression, de surveillance, d’incendie prémédité, d’enlèvement, de blanchiment d’argent, de terrorisme et d’autres infractions fédérales.
[Vocabulaire]
Dans le contexte cet article, le terme Créole, à la fois adjectif et nom, désigne d’une façon générale une personne née dans une ancienne colonie de parents venus d’ailleurs. Il est souvent compris restrictivement comme s’appliquant à une personne d’ascendance européenne.
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