Le gouvernement d’Ariel Henry est un échec total, affirme Jean Renel Sénatus
Plus de 7 mois après avoir été installé comme nouveau chef du gouvernement de la République, le neurochirurgien, Ariel Henry, n’a rien apporté de concret susceptible de calmer les tensions politiques et lutter contre l’insécurité dans le pays, a critiqué l’ex sénateur Jean Renel Sénatus. Le banditisme gagne davantage les coins et recoins du pays. Ce gouvernement est un échec total.
Plus rien n’étant à l’ordre du jour, le pays est déclaré fermé. Ici, pas de vrai gramme politique, voire économique ou social, alors que les ministres, les directeurs généraux sont en poste. Ils sont là, regardant les trois pouvoirs démocratiques s’effondrant et les bandits qui opèrent en toute impunité.
Le Dr. Ariel Henry et son ministre intérieur, Liszt Quitel, sont dans le viseur de l’ancien élu de l’Ouest au sénat Me Jean Renel Sénatus. Ils ont leurs noms cités dans des actes criminels. Ils ne sont donc, pas de vrais exemples pour combattre l’insécurité dans le pays, a-t-il déclaré.
Le premier ministre est incriminé dans l’assassinat du feu président Jovenel Moïse. Quant à Listz Quitel, ministre de l’intérieur et des collectivités territoriales, lui, cité dans des actes de kidnapping. Alors qu’ils sont des éléments dans l’élaboration des politiques publiques de sécurité.
Pour Me Sénatus, ces deux membres importants du gouvernement devraient être devant la justice haïtienne pour répondre aux faits reprochés. Malheureusement ce n’est pas le cas.
Par ailleurs, ils font du lobbying pour l’organisation des élections. Or, le pays vit une insécurité complète. Leur démarches visent seulement à satisfaire une partie de la communauté internationale, qui souhaite que le pays soit toujours pataugé dans la crasse, fulmine l’ex juriste.
Il n ‘ y aura pas d’ élections sans un vrai dialogue entre Haïtien et Haïtienne. Pas d’élections en dehors de la cours de Cassation dysfonctionnelle pour l’instant, pas d’élections sans la paix et la sécurité, a lâché l’ancien commissaire de gouvernement.
Mikélo ALCIMAT