Le déterminisme américain perdure, les grincheux politiques doivent être caviardés
Gonaïves, le 28 Mars 2024
Comme le droit, et d’autres disciplines scientifiques transversales, la politique est en tout et partout, si compte est tenu de sa responsabilité motrice de toute société incluse celle haïtienne. En effet, la politique est le pivot recevant le poids de toute une Nation alors à travers sa mission sacro-sainte fait la gestion rationnelle d’elle grâce à une autorité politique détenant la puissance publique.
Une formule qui perdure depuis des lustres et n’apportant rien de sérieux au pays, mais fait l’affaire des américains qui l’appliquaient et l’utilisent encore « le déterminisme politique ». Ils emmènent les politiqueux.-euses gourdes en bâton avec leur artifices « diviser pour régner » avec quelques uns des traits de caractère de ces grincheux.-euses qui sont entre autres la gloutonnerie du pouvoir, la cupidité pécuniaire, la volonté de soumission…
Débarqués en Haïti le 28 juillet 1915, les envoyés de l’establishment étasunien s’accaparèrent de toutes les richesses à travers la convention de l’année susdite entre Haïti et les États-Unis. (Lisez la convention)??« https://mjp.univ-perp.fr/constit/ht1915.htm ». Une démarche qui donna carte blanche au président du pays au drapeau étoilé d’alors « Woodrow Wilson ».
Cet élan occupationnel motive les États-Unis à nationaliser les pays de l’Amérique en développant d’autres théories de par des fameuses doctrine et déclaration. Ceci dit, leur déterminisme s’enracine et perdure sur le peuple créé par les aïeux et aïeuls notamment Jean-Jacques Dessalines avec les miettes qu’ils offrent aux agents doubles qui détiennent le monopole politique par abnégation à la souveraineté nationale.
Les faits politiques et sociaux sont causés par leurs antécédents. Donc, aujourd’hui les mêmes causes produisent les effets dans les mêmes circonstances, ce « en vertu du principe de causalité ». Il y avait l’Allemagne qui tenta de séduire Haïti avant l’occupation américaine de 1915 à travers le commerce, puis la politique où elle injecta argent et petits privilèges aux différentes factions toutes impuissantes avec l’envie de se donner la République née en 1804 comme acquise, la France qui tout au long du siècle fut la grande bénéficiaire des rapports commerciaux, diplomatiques, religieux et culturels tissés avec son ancienne colonie. Au fait, sélection, élection, coup d’état, assassinats, exils traduisent éloquemment les démarches des USA qui articulent son déterminisme.
Grincheux.-euses, les politicards-es n’ont rien appris, sont sans gêne avec rien quand aux valeurs. Personne n’a besoin de lunette optique pour voir au clair l’imposture de ces derniers qui pataugent dans la merde nauséabonde relative à la politique étrangère de l’Etat fédéral qui constitue uniquement le bordel de la perle des antilles jadis.
L’algorithme des politicailleurs.-euses de Port-au-Prince n’en démord pas des théories de Washington. Ils endossent et revendiquent le mal criant que la légende l’Union Fait La Force n’a jamais connu, conjuguent leurs effort à pérenniser le système et le régénérer au besoin avec d’autres figures pour « cela revient au même. »
Les crises sont permanentes, passer au caviardage ces criminels de haute trahison doivent être à l’ordre, car ils ne vont pas s’arrêter dans leurs courses effrénées priorisant (leurs luttes intestines, l’ingérence en lieu et place de la non-ingérence, l’hypothèque de la souveraineté nationale en remplacement d’un pouvoir souverain…). Le pays mis à mal souffre de l’indécence de ces bâtards.-es se réclamant de l’élite politique.
Deux mois depuis, toutes les activités politiques cessent d’être opérationnelles au niveau de la capitale haïtienne, presque toutes les institutions étatiques, Ministères, Douanes, APN, Tribunaux et Cours, DGI, OAVCT, et de nombreux organes de l’administration publique sont abandonnés, tout cela par l’assaut des terroristes. Les membres du gouvernement du Premier Ministre-Président Ariel Henry, sont, pour la plus part à l’étranger, tenus par la tension ainsi que la terreur instaurées voire institutionnalisées par leurs frères cannibales qu’ils protègent, financent d’il y a 3 ans.
Une solution utopique à la crise est proposée (imposée) par la CARICOM, déléguée régionale de l’Administration de Joe Biden-Kamala Harris, aux soit-disant antagonistes qui tardent à faire du comme au pareil à chaque fois que se présentent les opportunités de sécession de l’ingérence plus l’indécence au sein d’une ambiance harmonieusement fraternelle question de sauver les intérêts souverains alors supérieurs de la Nation. Ils se plient aux volontés du pays avec qui les psychopathes d’antan, au nom de la première République nègre, ont signé et appliqué une convention ad litteram pendant la première invasion américaine sur le sol dessalinien.
Le temps presse, les terroristes continuent leur mission en toute quiétude, l’impuissance de l’autorité de l’État mise à nue, l’opposition politique elle, n’a ni triture ni la bénédiction de l’électeur-sélectionneur pour investir le Palais Présidentiel, mais perçoit régulièrement son indemnité pour son travail farouche. Voleurs, dilapidateurs, kidnappeurs, violeurs, détourneurs de fonds publics, prostitués méritent d’être caviardés au plus vite par une révolte de conscience patriotique du coup nationaliste pour l’essor du pays plus jamais sous nulle emprise étrangère.
Reynoldson MOMPOINT
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