La Mairie de Port-au-Prince lance une opération baptisée « chèche vrè vizaj pòtoprens ».
Dans plusieurs endroits de l’aire métropolitaine de Port-au-Prince, dont Bourdon, des maisonnettes en bois de différents noms de loterie construites sur des trottoirs sont détruites.
D’après l’agent intérimaire de la Mairie de Port-au-Prince, Wilson Janvier, c’est le fruit de la nouvelle opération de ladite Mairie dénommée « chèche vrè vizaj pòtoprens », lors d’une intervention médiatique ce mercredi 12 août 2020 dans la matinée.
Les garages en plein air ainsi que les marchandes au champ de mars vont être aussi déplacés, annonce-t-il.Il ne reste pas d’espace pour les piétons sur les trottoirs, ils sont occupés que par des marchandes et des banques, fustige Wilson Janvier. J’aime Haïti, j’aime Port-au-Prince, c’est pourquoi je vais chercher le vrai visage de la capitale, poursuit-il. « Les mécaniciens au boulevard Jean Jacques Dessalines dit grand-rue sollicitent un délai de 4 à 5 jours pour se déplacer, confie le titulaire de la Mairie de la capitale. Je vais mettre ces mécaniciens, continue-t-il, dans l’ancien espace de la radio nationale pour qu’ils puissent continuer leurs travaux de réparation et de démolition de véhicules ».
Pour le cas des marchandes au champ de mars, surtout celles qui vendent les crèmes à la glace, un espace va être consacré pour eux durant le week-end, si on veut croire l’ancien policier, qui souligne dans la lignée qu’il est l’un des rares magistrats ayant habité dans les trois (3) circonscriptions de la commune de Port-au-Prince.En ce qui a trait au phénomène d’insalubrité contribuant à la popularité de la ville de Port-au-Prince, Wilson Janvier déclare que, « même quand nous avons mille (1000) camions, sans la collaboration des citoyens, le travail ne sera jamais effectué correctement ».
Des sachets vont être distribués aux responsables des restaurants pour mettre les matières fécales, et les sachets seront ramassés par les agents de la Mairie, explique l’agent intérimaire. L’ancien policier enchaîne en indiquant qu’il entreprend des travaux de terrain chaque matin dès 2 heures. Le mardi 11 août 2020, j’avais commencé depuis 11 heures du soir jusqu’au lever du soleil au lendemain, raconte-t-il.
À travers ces initiatives, je profite de concert avec mes collaborateurs, des policiers, de sillonner les rues, ce, dans le cadre de la lutte contre le phénomène de l’insécurité, confie Wilson Janvier.
Evens CARRIÈRE, Journaliste© Tel: (509) 37 05 00 12Email: CARRIEREEVENS@yahoo.fr