La CARICOM exige le retrait de trois membres du CPT
Après que trois membres du Conseil Présidentiel de Transition avaient exigé de fortes sommes d’argent au président du Conseil d’administration de la BNC, Monsieur Raoul Pierre Louis, le pouvoir des concernés est réellement menacé.
En effet, une délégation de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) a visité Haïti du 11 au 16 août, exprimant son inquiétude face à l’insécurité grandissante et dénonçant un scandale de corruption impliquant trois membres du Conseil présidentiel de Transition (CPT). La délégation réclame leur retrait immédiat.
Lors de la récente visite en Haïti, la délégation de la CARICOM a rencontré plusieurs personnalités influentes du pays, dans un contexte marqué par une insécurité croissante et des scandales de corruption dont celui impliquant le conseil d’administration de la Banque Nationale de Crédit (BNC)Les diplomates ont exprimé leur inquiétude quant à la situation sécuritaire et ont critiqué la performance du gouvernement actuel, dirigé par Garry Conille, face à cette crise.
L’un des points centraux de cette visite a été la dénonciation d’un scandale de corruption impliquant trois conseillers du CPT, parmi lesquels Louis Gérald Gilles. Ce dernier pourrait accéder à la présidence du Conseil en vertu du système de rotation en place, ce qui a suscité l’indignation de la délégation. La CARICOM a clairement exprimé qu’aucun des conseillers impliqués, dont Smith Augustin et Emmanuel Vertilaire, ne devrait présider le CPT, considérant cela inacceptable dans un contexte aussi délicat.
Les diplomates ont également exprimé leur incompréhension face à l’inaction des secteurs ayant désigné ces conseillers, appelant à leur retrait immédiat. La CARICOM a annoncé son intention de mobiliser des moyens diplomatiques, notamment auprès des États-Unis et du Canada, pour faire pression sur le gouvernement haïtien.
Cette intervention de la CARICOM reflète une pression internationale croissante sur le gouvernement haïtien, déjà critiqué pour son incapacité à répondre aux besoins sécuritaires et économiques du pays. Alors que les gangs continuent de semer la violence, la situation reste extrêmement préoccupante pour l’avenir politique d’Haïti.
À noter que c’est la CARICOM qui avait joué un rôle crucial dans la mise en place du gouvernement actuel et du CPT.