« Je ne pleurerai pas comme aucun premier ministre ni ancien ministre. Je resterai ici, je n’irai nulle part pour cacher », déclare Joseph Jouthe
Parlant des 4 milliards 500 millions de gourdes disposés par le gouvernement pour donner à une frange de la population via MonCash. Le premier ministre, Joseph Jouthe dans le but de rassurer la bonne gestion de cet argent, déclare ce lundi 15 juin 2020, qu’il ne va pas pleurer comme aucun premier ministre, ni ancien ministre et qu’ il va rester dans le pays sans aller cacher nulle part. lui et l’ensemble des membres du gouvernement sont l’expression de la transparence, selon ses dires.
Le chef du gouvernement avoue qu’il y a certainement des personnes qui ont tendance à détourner cet argent mais elles sont toujours identifiées à chaque fois.
La corruption est plus difficile à faire en équipe. Dans un travail collectif, corrompre toutes les personnes n’est pas chose facile, a avancé le chef de la Primature. Des informations sont recueillies poursuit-il, en amont et en aval.
« Chaque bénéficiaire va recevoir trois mille soixante-douze gourdes(3072) », souligne, Joseph Jouthe.
Parallèlement, le premier ministre précise que les dépenses liées à la gestion de la pandémie de Covid-19 viennent du trésor public, à l’instar des 20 millions dollars du Fonds Monétaire International (FMI). Il y a beaucoup de promesses faites à Haïti, nous les attendons toujours, dit-il.
L’ancien ministre de l’économie et des finances mentionne que, la souveraineté d’un pays relève dans sa capacité de nourrir son peuple, de construire les diverses infrastructures nécessaires.
Joseph Jouthe, par ailleurs, félicite les leaders politiques comme Moïse Jean Charles, Eric Jean Baptiste, Youry Latortue qui, d’après lui, aide le gouvernement dans la lutte contre la Covid-19 car ils ont distribué beaucoup de masques à la population.
D’après le numéro 1 de la primature, récemment l’administration publique comportait 70 mille personnes, maintenant elle est passée à 96 mille. Selon lui, ce nombre devrait être triplé en vue de créer plus d’emplois même si le salaire donné par l’État n’est qu’une abbération.
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