Haïti victime des enfants de la Communauté Internationale dont les États-Unis d’Amérique
Gonaïves, le 13 Mars 2024
Dès la première pluie révolutionnaire l’une des puissances économiques et militaires fut vaincue par un ensemble de gens emmenés de différentes tribus d’Afrique et asservis sur un territoire conquis, dont la France.
Ces gens appelés bossales vécurent avec la plus grande folie du monde « Liberté » pour eux et pour tous. Ce ne fut qu’en 1804 ces derniers allèrent donner un brain de sens au monde pour cette race considérée meuble avec la proclamation de leur indépendance. Pendant, il est vu une menace mondiale, une déroute de l’ordre inéquitable établi, par le système tricéphale colonialiste-ségrégationniste-esclavagiste, de ces révolutionnaires par le petit concert des nations prédatrices d’alors.
Histoire d’avoir en continuité sa main sur la terre anciennement française allant de l’esclavage à l’indépendance soit le 20 septembre 1697 par le traité de Ryswick au 18 novembre 1803 par la victoire de l’armée indigène face à l’armée française à Vertière, la Communauté Internationale (CI) Notamment les États-Unis conspirent encore et trouvent toujours la formule juste par le biais de la fameuse déclaration de Franklin Delano Roosevelt (FDR), 32ème président des États fédérés du 04 Mars 1933 au 12 avril 1945 « Il faut constamment soulever les va-nu-pieds contre les gens à chaussures et mettre les gens à chaussures en état de s’entre-déchirer les uns les autres, c’est la seule façon pour nous d’avoir une prédominance continue sur ce pays de nègres qui a conquis son indépendance par les armes. Ce qui est un mauvais exemple pour les 28 millions de noirs d’Amérique ».
Pour y parvenir, les dirigeants du peuple américain offrent monts et merveilles à ceux d’Haïti et étalent leur plan macabre avec ingénierie politico-diplomatique. De par leur démarche, l’unique constat fait est celui du soulèvement constant et consistant des, comme ils considèrent les nègres, va-nu-pieds et gens à chaussures. À leurs yeux ces derniers n’apparaissent que des sauvages et pourtant se prennent pour des privilégiés célestes, car ils se sont dit jouir des opportunités de ce pays pris pour ciel, America. Ingérences et ordonnances, compromis, pressions et menaces, persécutions, sanctions et positions, élections, sélections et nominations, révocations, coups d’état et exils, arrestations, chaos et exécutions sont entre autres leurs plannings.
Dans ses œuvres, le pays de Joe Biden arrivent à se faire tout bonnement des fils et filles travaillant pour, par et avec lui. Mh ! Haïti paye le prix cher du nouvel orde mondial à cause de ses enfants gâtés adoptés par monsieur blanc (rat kay kap manje pay kay). Leurs progénitures sont nées à partir des missions toutes spéciales puis font serment d’obéissance au péril de leur vie.
Haïti connait les pires moments de son histoire. La gangsterisation de tout le pays, le cynisme au plus haut point des politiciens, le terrorisme, le cannibalisme. C’est le dégoût vital du jamais vécu. Au vu et au su de tout le monde les « timoun » du Département d’État des États-Unis ont mis, sous l’ordre intimé de leur parent, le pays à feu, à sang et aux cendres, s’attaquent aux derniers moments d’abord aux institutions publiques, ensuite quelques unes privées à savoir : les commissariats, les prisons, l’Autorité Portuaire Nationale (APN), les ministères, le palais national, les banques commerciales, le petites boutiques de médicaments; enfin au gros peuple à travers l’incendie de ses maisons, sa torture, son meurtre.
Ariel Henry comme Premier Ministre c’est un cas. Il est tapé sur sa main pour sa gestion du dossier de l’exécution de Jovenel Moise, de sa désobéissance, de son refus d’obtempérer à ses boss, les arrestations, les détentions, les inculpations dans l’ordonnance du magistrat instructeur Walter Wesner Voltaire instruisant l’affaire Jomo ainsi que de sa disculpation. Si une lecture rétrospective est faite sur sa nomination, sa prise de fonction, son assurance et même son arrogance de par ses sorties de presse, il est vite compréhensible que la coalition des gangs armés visant le non retour du chef de la primature de ses rencontres officielles n’est pas une démarche isolée, mais celle de leurs donneurs d’ordres politiques et économiques mus eux aussi par l’intérêt de leurs curateurs étrangers.
Puni, le PM démissionnaire s’est vu éjecter pas même de la Primature ou de sa fonction de chef de gouvernement mais du pays et est sous haute surveillance du Fédéral Bureau of Investigation (FBI) à Porto-Rico après avoir sevi, pendant les premiers instants de son temps de Roi, loyalement ses punisseurs.
Pleutres, les enfants de la Communauté Internationale (CI) saisissent occasion aucune que leur présente les bières conjonctures pour camper leur dignité traînée dans la boue tout comme dans la poussière par les barbares qui les traitent de canards sauvages. Ils s’attellent encore à fortiori, malgré les démarches vicieuses de leurs patrons, à leur sale boulot d’effacer La première République noire indépendante sur la carte mondiale en droit et en souveraineté.
A contrario, ces nihilistes s’engueulent, s’entre-déchirent pour légitimer la mascarade baptisée Conseil Présidentiel (CP) par les USA portée par la Communauté Caribéenne (CARICOM) l’un des organismes messagers du seul souverain père de toute l’Amérique, en lieu et place du dénouement de ce lien maitre-esclave tissé depuis des lustres par les disciples de Franklin Delano Roosevelt.
Reynoldson MOMPOINT