Haïti-crise: le processus de changement constitutionnel n’est ni transparent, ni inclusif, dénote le BINUH
Le Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) exprime de vive préoccupation sur le processus du changement constitutionnel par voie de référendum. Il n’est ni inclusif, ni participatif ou transparent, déclare-t-il, à propos de la nouvelle Constitution.
«À ce stade, le processus n’est pas suffisamment inclusif, participatif ou transparent», lit-on dans un Tweet du BINUH, croyant que le pouvoir actuel n’a pas réuni assez d’adhérents à son projet de doter Haïti d’une nouvelle Constitution.
Cette structure des Nations-Unies soutient que l’appropriation nationale du projet de Constitution exige l’engagement d’un éventail plus large des acteurs politiques et sociaux y compris les groupes de femmes et religieux dans tout le pays. Ce qui serait contraire au processus du changement de la constitution visé par le régime du PHTK.
Le Congressman Américain Gregory Meek, de son côté s’est exprimé de la même manière que le BINUH, sur le projet du pouvoir de Jovenel Moïse de changer la constitution du pays.
Pour le parlementaire américain, le gouvernement haïtien, n’est pas crédible pour organiser un référendum constitutionnel. En plus, le processus n’a pas intégré la société civile et le parlement haïtien, a stipulé M Meek.
En outre, des revendications populaires nationales rejetant l’ambition de Jovenel de Moïse de changer la constitution du pays, certains acteurs internationaux se sont inquiétés pour caractère sectoriel.
Auteur : Mikélo ALCIMAT, journaliste
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