Démission des membres du CEP : l’OCNH propose la formation d’un nouveau CEP au regard de la loi
« Nous mettons en défi tout secteur qui va participer dans la formation d'un CEP en dehors de l'article 289 de la constitution de 1987 ».
Le coordonnateur de l’organisation des citoyens(nes) pour une nouvelle Haïti (OCNH), Me Camille Occius indique ce vendredi 24 juillet 2020 que l’organisation qu’il dirige a pris acte de la démission collective des huit membres du CEP au cours de la journée, malgré elle est tardive.
Il revient au gouvernement de former un nouveau conseil électoral provisoire (CEP). Ne me demande pas est-ce qu’avec une baguette magique, laisse entendre Me Camille Occius.
« Nous mettons en défi tout secteur qui va participer dans la formation d’un CEP en dehors de l’article 289 de la constitution de 1987 », fustige l’homme de loi.
Ce n’est pas seulement le dossier du CEP que l’OCNH avait comme préoccupation. Elle était engagée dans plusieurs autres comme celui du contrat de Dermalog, entre autres, précise le militant des droits de l’homme.
D’abord, pour qu’il y ait élection, la PNH doit être renforcée, l’affaire de Dermalog doit être clarifiée, rappelle Me Camille Occius avant de promettre que l’OCNH va continuer la bataille.
« Nous souhaitons prudence aux autres secteurs pour qu’ils n’aillent pas dans aucun CEP illégal sinon, OCNH sera toujours un obstacle pour eux dans le cadre de sa mission de vigilance », prédit-il.
À rappeler que, l’ancien représentant du secteur des droits humains au sein du CEP, Jean Simon Saint-Hubert était le premier ayant remis sa démission à l’exécutif en date du 3 juillet 2020. Ce, suite à une sollicitation de l’OCNH à travers une correspondance.
Evens CARRIÈRE, Journaliste©
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Haïti: Démission en bloc des huit membres restants du CEP