Décret/Code pénal: Le pasteur Gérald Bataille a relevé un défi de Jovenel Moïse
Le pasteur Gérald Bataille a répondu au président de la République Jovenel Moïse qui mettait en défi quiconque de lui prouver la légalisation de l’homosexualité dans son nouveau code pénal. Un défi relevé par le pasteur Gérald Bataille lors d’une conférence de presse donnée le vendredi 24 juillet 2020.
Le révérend Pasteur Gérald Battaille s’en prend d’abord à Marie Ghislaine Monpremier, ministre à la condition féminine qui tente de rejeter toutes accusations portées sur la publication du nouveau code pénal publié en juin 2020 par décret présidentiel. Il critique la ministre pour avoir déclaré que la loi n’est pas morale et que le code pénal n’a rien comme immoralité, dit-il.
La plus grande préoccupation, semblerait-il de M. Bataille c’est le défi qu’avait prononcé le chef de l’État. Concernant des articles flous du code pénal, Gérald Bataille a opté pour le coté psychologique du texte. « On n’y retrouvera pas clairement la légalisation de l’homosexualité, mais dans l’esprit du texte une femme peut se marier avec une femme et idem pour les hommes, a-t-il expliqué. Et, des sanctions sont prévues à ceux qui refusent de l’appliquer.
Le fait de dire qu’un service ne doit pas être refusé selon l’orientation sexuelle des personnes concernées par un juge, un prêtre, entre autres, révèle clairement l’idée du texte, a fait savoir M. Bataille. Il se questionne alors sur les types de services qu’un Pasteur pourrait donner à une personne après lui marier, chanter ses obséques ou se festoyer…? Ce qui voudrait dire indirectement que l’homosexualité est permise.
«Nous étions à l’école, nous étions à l’école», précise et vocifère le pasteur Gérald Bataille pour signifier qu’il a bien saisi l’ambition du nouveau code pénal. « Je ne cautionnerai pas ces choses », tout en déclarant qu’il prêt pour être jeté en prison au lieu de célébrer un mariage homosexuel.
Auteur: Mikélo ALCIMAT, journaliste (rédacteur, présentateur et reporter).
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