Coronavirus : l’Iran annonce un mort parmi 10 nouveaux cas, des écoles fermées
Cinq personnes sont décédées dans le pays depuis le début de l'épidémie de Covid-19 (Coronavirus).
Cinq personnes sont décédées dans le pays depuis le début de l’épidémie de Covid-19 (Coronavirus).
L’épidémie Covid-19 ne cesse de s’étendre : alors que deux morts ont été déclarés depuis vendredi soir en Italie, l’Iran a annoncé ce samedi un décès de plus parmi dix nouveaux cas de coronavirus dans le pays, portant le nombre total de morts à cinq et celui des personnes contaminées par le virus à 28.
“Nous avons dix nouveaux cas confirmés de COVID-19”, a déclaré à la télévision d’État le porte-parole du ministère de la Santé, Kianouche Jahanpour. “L’une des 10 personnes infectées est malheureusement décédée”, a-t-il ajouté.
Le pays va fermer les écoles, universités et centres éducatifs dans deux villes, dont Qom, où ont été enregistrés les deux premiers cas de coronavirus du pays, décédés depuis, a annoncé ce samedi la chaîne de télévision d’État. Ces établissements de Qom et d’Arak seront fermés respectivement pour deux jours et une semaine à partir de dimanche, a-t-elle précisé.
785 cas suspects en Iran
Le porte-parole n’a pas précisé le lieu des décès enregistrés, mais a indiqué que huit des personnes contaminées au virus avaient été hospitalisées dans la ville sainte chiite de Qom, à 150 km au sud de Téhéran, et deux dans la capitale iranienne. Mercredi, l’Iran a annoncé les deux premiers décès liés à la maladie, des Iraniens âgés, à Qom, une ville qui accueille un nombre important d’étudiants au sein de ses séminaires et attire également des pèlerins.
Il s’agissait des premiers décès confirmés de cette maladie au Moyen-Orient. L’Iran a depuis effectué des tests sur 785 cas suspects, selon Kianouche Jahanpour. “La plupart des cas sont soit des résidents de Qom”, soit des personnes qui y ont séjourné. Jeudi, l’Irak, voisin inquiet des décès en Iran dus au nouveau coronavirus, a interdit aux Iraniens l’entrée sur son sol et à ses ressortissants de se rendre en République islamique, “jusqu’à nouvel ordre”.
Avec AFP