« Ce pouvoir en place est l’un des pouvoirs les plus corrompus que le pays n’a jamais connu », dixit Me Gédéon Jean
Le responsable du centre d’analyse et de recherche en droits de l’homme (CARDH), Me Gédéon Jean, a affirmé ce lundi 7 septembre 2020 sous un média de la capitale que le pouvoir en place est l’un des pouvoirs les plus corrompus que le pays n’a jamais connu. La troisième partie du rapport de la CSCCA le confirme, argumente l’homme de loi.
Pour illustrer, Me Gédéon Jean fait savoir que quiconque voulant servir l’État au regard de la loi est révoqué subitement. Le cas de l’ancien commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Paul Eronce Villard est un exemple, souligne-t-il.
Plus loin, le défenseur des droits humains, énumère trois grands points du rapport du CARDH en date du mois de mai 2017 relatif aux 100 premiers jours de Jovenel Moïse comme chef de l’État. « Cette période a marqué une violation systématique des droits de la personne humaine par l’État. Jovenel Moïse, une fois, élu a révoqué le directeur général de l’UCREF, Me Sonel Jean-François, un acte prouvant son encouragement à la corruption. Enfin les cent millions (100.000.000) dollars américains gaspillés au cours de la caravane du changement est une manifestation de la corruption au sein de ce pouvoir », argue le juriste.
Dès l’ascension de Jovenel Moïse à la magistrature suprême de l’État, celui-ci avait écrit à l’organisation des nations-Unies pour faire savoir qu’il n’a pas besoin d’expert indépendant en droits de l’homme dans le pays. Depuis lors, il y en a pas, a fait remarquer Me Gédéon Jean.
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