Assassinat de Jovenel Moïse: la fille aînée de Samir Handal défend son père
Samar Handal, la fille aînée de l’homme d’affaires Samir Handal informe que les responsables du FBI, les avocats de son père tant en Haïti qu’aux États-Unis étaient au courant de son déplacement. Elle fait cette déclaration à un journal Américain le Mercredi 17 Novembre 2021, quelques jours après l’arrestation du présumé assassin de Jovenel Moïse à Istanbul, en Turquie.
«Les voyages de l’homme d’affaires Haïtien, Samir Handal sont tous publics. Il vit à Miami aux États-Unis sans se cacher. Son téléphone portable est répertorié par les agents du FBI, qui lui auraient fait savoir qu’il n’est pas coupable dans l’assassin en Haïti, du feu président Jovenel Moïse». Les révélations de Samar Handal, la première fille de M. Handal, accusé par les autorités haïtiennes dans le meurtre de l’ex chef d’État haïtien.
Le crime à domicile commis contre Jovenel Moïse s’est produit le 7 juillet 2021, et Samir Handal a quitté Haïti le 9 Juillet de la même année à bord de American Airlines, pour venir s’installer à Miami, a lâché Mme Samar. « Il ne se cache pas, il était là aux États-Unis», a-t-elle déclaré.
Le présumé assassin, M Samir Handal, devait voyager de Miami à Jordanie en passant par la Turquie pour rendre visite à sa mère malade, selon les explications de sa fille aînée, rapportées par le journal Miami Herald. Le FBI sait qu’il allait voyager, poursuit-elle. Les journalistes ont contacté, disent-ils, le FBI, sur ces déclarations. Cependant, une responsable qui avait répondu à l’appel ne voulait pas donner trop de détails.
L’accusé âgé de 63 ans a été appréhendé par la police turque lundi dernier, à l’aéroport international d’istanbul, capitale de la Turquie. Il est en détention pour 40 jours à la prison, selon une décision judiciaire.
Aussi, la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) en Haïti, a désigné trois agents pour aller en Turquie afin de récupérer monsieur Handal, a annoncé le porte-parole de la Police Nationale d’Haïti, Garry Desrosiers dans une conférence de presse.
Mikélo ALCIMAT, journaliste