Sécurité

Jean Bertrand Aristide, stratège du chaos transitionnel, le pire est avenir

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Gonaïves, Haiti le 29 novembre 2024

Le Conseil Présidentiel de Transition est créé par les derniers mouvements que menaient les terroristes visant le palais national en capotant Ariel Henry le seul coq chanté investi du pouvoir exécutif suite à la décision de la Commune Internationale (CI) qui conspirait l’assassinat de Jovenel MOÏSE, après Dieu.

Pris par d’assaut par les politicards les plus malins notamment Moïse Jean-Charles, Guy Phillipe et sa bande (les fauteurs de troubles) sont évincés des négociations et prises du pouvoir. Depuis, il se disent d’être opposants farouches audit Conseil.

L’investiture a eu lieu, les 9 présidents voyous se sont mis d’accord sur une présidence tournante après maintes batailles dialectiques autour de qui assurerait le peloton comme chef. Vite fait, Edgard Leblac Fils fut le premier qui eut à diriger ce collège. Pendant sa direction, le premier ministre imposé au CPT par la (CI), en l’occurrence Gary Conille qui devrait se donner une mission salvatrice dans la lutte contre l’insécurité, se faisait piéger par son instinct politique qui se référait au choix, au support et au maintien de son assesseur chef du gouvernement par le corpus diplomatique lui imposant.

Tout a commencé par le scandale de La Banque Nationale de crédit où l’ancien président du conseil d’administration de cette dite banque le fameux Raoul Pierre-Louis, a été utilisé par l’ex patron de la primature, agissant aux intérêts du Parti Haïtien Tête Kale et son clan, pour prendre au guet-apens 3 des 9 conseillers à savoir Simth Augustin représentant du Compromis Historique, RED/EDE, Emmanuel Vertilaire représentant du Parti Pitit Dessalines et Louis Gérald Gilles représentant de l’Accord du 21 Décembre, exigeant au gérant de l’établissement financier de lourds privilèges soit carte de débit de 20 000 $ US et 100 000 000 HTG chacun en échange de son maintien en poste.

Duel diplomatique, trafic d’influence au niveau de l’international, humiliation des collégiens du collège présidentiel, le refus de du protecteur de Dominique Dupuy de procéder à un remaniement ministériel, l’accession de Leslie Volaire et du coup « Fanmi Lavalas » à la présidence tournante, la dernière consultation prise de l’ancien président, boss du parti avec pour slogan « yon sèl nou fèb ansanm nou fò, ansanm ansanm nou se lavalas » bousculent le super matador ex premier ministre de Michel Joseph Martelly de là où il venait par un complot présidentiel visant à tenir à leur fonction les 3 rançonneurs épinglés dans le rapport de l’Unité de Lutte contre la Corruption (l’ULCC) acheminé au niveau du Parquet de Port-au-Prince, puis inculpés par le magistrat instructeur Benjamin Félismé suite au réquisitoire du commissaire du gouvernement près du Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince.

Depuis les Duvalier, les dirigeants font toujours les mêmes erreurs, ils pensent et tentent garder le pouvoir par l’armement des jeunes dans des quartiers populaires où il y a la vie dure, créant ainsi des milices, des chimères, des gangs, des terroristes qu’ils n’arrivent toujours pas à contrôler après, entraînant leur chute puissante.

Cette pratique poursuit son petit bonhomme de chemin. Bientôt de nouvelles têtes comme leaders dans les banlieues vont faire leur apparition. Et pour se faire, les mercenaires du parti au bracelet rose vont être mortellement blessés dans des affrontements avec la Police Nationale D’Haïti. C’est le grand retour au pouvoir de l’homme qui se croit malin genre dialectique. Slogans ironiques, position extrême, silence complice, attitude manipulatrice, discours tyranniques, décisions pathétiques, sont entre-autres les maîtres œuvres de Jean Bertrand Aristide.

Le CPT est au bord du précipice compte tenu de l’ambition lavassienne qui est de tout rafler sur son passage. Les conseillers présidents sont à couteau tiré sur la nomination des directeurs généraux des ministères, des directions générales déconcentrées et autonomes. Plus d’un joue la carte du dossier scandaleux de la BNC pour écarter les 3 inculpés.

Moïse Jean-Charles se trouve entre l’enclume et le marteau. L’ex responsable de la paroisse Saint-Jean-Bosco lui fera laisser sa peau pour son arrogance et les avances prises au parti Lavalas. Car, on ne se prend jamais à un prêtre encore moins à un curé. Le jeu tourne au vinaigre pour le numéro 1 des « pitit dessalines. Son poulin au collège présidentiel se trouve sous la pression d’une nouvelle enquête de l’ULCC sur les 1 500 000 HTG envoyées à la coordination du nord du groupe qui se réclame de l’idéal dessalinien à l’occasion de la commémoration de la bataille de vertière.

Après les nominations qui vont être faites au plus haut niveau, les pratiques lavalassiennes signeront leur grand retour, atteinte à la liberté d’opinion, d’expression, de rassemblement, assassinat des militants de souche politique différente, prédominance des chimères sur la police, le rouage démagogique au sein de l’Administration publique.

Reynoldson MOMPOINT
mompointreynoldson@gmail.com

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