BNC: Le Bureau du Conseiller-Président Dr. Louis Gérald Gilles Dénonce les Accusations
Le Bureau de communication du Conseiller-Président Dr. Louis Gérald Gilles dénonce vigoureusement les déclarations qu’il qualifie de fantaisistes et calomnieuses, émises par le Président du Conseil d’Administration de la Banque Nationale de Crédit (BNC). Ce dernier, dont le mandat arrive à son terme, est accusé de vouloir s’accrocher à son poste à tout prix.
Dans un communiqué ferme daté du 25 juillet, le Bureau du Conseiller-Président affirme que ces accusations font partie d’ «une campagne orchestrée par des secteurs puissants qui nous ont conduit dans cette situation catastrophique sécuritaire, économique, politique et sociale.» Selon le Bureau, l’objectif réel de cette campagne n’est pas de viser les trois Conseillers-Présidents indexés, mais « à maintenir le pays dans le chaos afin qu’ils continuent à bénéficier de l’industrie criminelle qui s’installe dans le pays depuis quelques années. »
Réaction et Engagement
Le Conseiller-Président Dr. Louis Gérald Gilles rassure la population haïtienne et ses alliés politiques de son engagement à poursuivre son travail pour « rétablir un climat sécuritaire dans le pays, redresser l’économie, et organiser les élections. » Il s’engage également à assurer le bon fonctionnement de toutes les institutions de la République, conformément à l’article 136 de la Constitution haïtienne.
Appel à la Réflexion
Dans le communiqué, le Conseiller-Président interpelle la population à s’interroger : “À qui profite le crime ?” Il ajoute : “Si c’est toi, mon ami frère, le véritable détracteur, le principal déstabilisateur, le Conseiller-Présidentiel se chargera de te dénoncer à la clameur publique avant toute autre formalité.”
C’est le deuxième Conseiller parmi les trois épinglés à avoir rejeté les accusations du président du conseil d’administration de la BNC après Smith Augustin.
- Archives: – CPT-BNC: Smith Augustin pourrait être écarté du Conseil Présidentiel de Transition
- – Haïti : Vers l’éclatement du Conseil Présidentiel de Transition 3 mois après
- – CPT corrompu