Ariel Henry : « L’adversaire du peuple haïtien ne peut pas être le gouvernement ni la police nationale »
Après environ deux semaines de mouvements populaires dans le pays visant à chasser le Premier ministre, Ariel Henry à la tête de la Primature avant le 7 février 2024, aucun changement n’est effectué dans le gouvernement. Dr Ariel Henry, dans une adresse à la nation pré-enregistrée, diffusée dans la soirée du 7 février 2024, laisse entendre que, « le peuple haïtien ne doit pas se tromper d’adversaire. L’adversaire du peuple haïtien ne peut pas être la police nationale ni le gouvernement ».
Selon le neurochirurgien, le peuple haïtien n’a pas encore bien compris la mission d’un gouvernement de transition. « Une transition ne peut pas déboucher sur une autre transition », rappelle-t-il avec fermeté.
Je veux que tout le monde comprenne ceci, laisse entendre Ariel Henry : « le travail d’un gouvernement de transition est de créer des conditions pour les élections pour que le peuple puisse choisir les hommes et les femmes qui doivent prendre la direction du pays à tous les niveaux ».
Une fois que le problème de l’insécurité commencera à prendre fin, je lancerai sans manque le processus électoral afin de remettre le pouvoir à des dirigeants élus, choisis par le peuple haïtien, veut faire croire l’ancien ministre des affaires sociales sous la gouvernance de l’ex-président Michel Joseph Martelly.
« Tous ceux qui rejettent la dynamique pouvant conduire aux élections et tous ceux qui veulent prendre le pouvoir par la violence, dans le désordre, en tuant, détruisant, ne travaillent pas dans l’intérêt du peuple haïtien », a déclaré le médecin.
Ariel Henry fait savoir qu’il va continuer de dialoguer à partir du 8 février, avec la société civile et les acteurs politiques car dit-il, il est temps d’offrir aux jeunes un autre avenir.
À entendre le Dr Ariel Henry, peut-on comprendre que le pays retourne au début du même cycle depuis trois ans ou que les prochains jours sont porteurs d’espoir ?