Les conditions de Guy Philippe avant de faire appel à la révolution : Trois ministères en échange de la paix
Le pays est actuellement en ébullition alors que l’ex-chef rebelle, Guy Philippe, a accepté de négocier avec le Premier Ministre Ariel Henry. Cependant, la condition posée par Philippe pour mettre fin à sa soi-disant révolution est la demande de trois ministères clés responsables de la sécurité intérieure. L’information a été divulguée par son avocat, Me Reynold Georges, à travers un extrait audio circulant sur les réseaux sociaux.
Me Reynold Georges a déclaré : “Bien avant d’avoir invité la population à la désobéissance civile, je lui ai personnellement suggéré de se rapprocher d’Ariel Henry et il l’a fait en suggérant l’octroi des ministères clés responsables de la sécurité du pays. Ce qu’Ariel Henry et son équipe avaient catégoriquement refusé.”
Cette révélation a surpris même les plus naïfs, remettant en question la crédibilité de Guy Philippe en tant que révolutionnaire. L’avocat souligne que malgré le discours démagogique de Philippe, sa volonté de négocier des postes ministériels suggère que sa prétendue révolution est conditionnée par des intérêts personnels. La population se demande si un vrai révolutionnaire serait prêt à sacrifier les principes de la lutte populaire pour des postes éphémères dans un gouvernement de transition. La question reste en suspens quant à la véritable nature des aspirations de Guy Philippe et de l’impact potentiel sur l’avenir politique du pays.