Le PM Ariel Henry, ses alliés locaux et étrangers ont l’obligation morale et judiciaire d’obtempérer, estime le BSA-Montana
Le bureau de suivi de l’accord Montana (BSA), exprime via une note de presse en date du 9 février 2022, ses inquiétudes face aux différentes révélations faites dans différents médias nationaux et internationaux indexant le Premier ministre Ariel Henry comme l’un des principaux présumés suspects de l’assassinat du président Jovenel Moïse. Le BSA interpelle la justice haïtienne à travailler de façon rapide et sérieuse afin de faire lumière sur ledit crime. Selon les signataires de l’accord Montana, le PM de fait, Ariel Henry, ses alliés locaux et étrangers ont une obligation morale et juridique d’obtempérer.
«… il est temps que le pays s’affranchisse du règne de l’impunité, de la banalisation de la vie. La vie des victimes de La saline, du Belair, de Delmas, celle de Maître Dorval, de Gregory Saint-Hilaire, d’Antoinette Duclair, de Diego Charles, compte. La vie de Jovenel Moïse compte ! Justice doit être rendue aux familles de toutes les victimes ! Les coupables doivent être identifiés et sanctionnés selon la loi ! », argumentent les responsables du BSA ayant paraphé la note, parmi eux Jacques Ted St-Dic, Leslie Voltaire.
Le BSA souligne qu’en matière de justice, la présomption d’innocence demeure la règle tout en précisant qu’il revient aux autorités judiciaires de transformer cette présomption en preuve d’innocence.
Entre-temps, Dr Ariel Henry n’a pipé mot malgré les révélations du RNDDH dans son rapport du 6 janvier 2022 celles de New York Times et de CNN, laissant croire qu’il est l’un des assassins de l’ancien fondateur d’agritrans. Ses yeux sont figés uniquement vers les élections.
Evens CARRIÈRE, Journaliste