La FJKL indignée par le climat insécuritaire qui jalonne le quotidien des citoyens
La Fondasyon Je Klere (FJKL) dénonce le silence des autorités judiciares qui font fi de tous actes de criminalités commis sur la population. Dans son rapport du 7 août 2020, la FJKL s’est montrée préoccuper par la situation d’insécurité qui n’épargne personne dans le pays. Les femmes enceintes, des enfants, des nourrissons sont emportés par cette vague de violence.
L’opacité et la complicité des responsables au plus haut niveau de l’État seraient les causes de la continuité démesurée des cas de violences choquants enregistrés ces derniers mois, a dénoncé la Fondasyon Je Klere (FJKL). Les bandits s’opèrent en toute quiétude sans crainte ni peur de qui ce soit sous les yeux impuissants des policiers. « Haïti dévient une jungle où on tue en silence», a regretté Marie Yolène GILLES.
Les actes de violences sont de plus en plus inquiétants, aucune arrestation ni interpellation n’est effectuée a argué la FJKL pour fustiger le comportement du gouvernement qui n’a qu’un seul projet: réaliser des élections. Ce qu’a critiqué les responsables de la FJKL. « Le pouvoir ne respecte nullement les traités et engagements internationaux et régionaux adoptés par l’État Haïtien visant à protéger le droits des citoyens-nés, garantir la vie, l’intégrité de toute personne», a écrit la Fondasyon.
La FJKL exige que les assassins, les chefs de gangs soient arrêtés et se présentés par-devant la justice répressive pour être punis de leurs actes. En conséquence, les autorités publiques sont appelées à cesser leur collaboration aux gangs armés.
Auteur: Mikélo ALCIMAT, journaliste ( Rédacteur- Présemtateur-Reporter).
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