Rareté d’essence : Fils Aimé Ignace Saint-Fleur explique
Depuis mi-décembre dernier, comme plusieurs années précédentes, à chaque station d’essence, des citoyens avec des gallons jaunes en main forment de longues files d’attente pour acheter du carburant. D’après les explications du directeur général du bureau de monétisation des programmes d’aide au développement (BMPAD), Fils Aimé Ignace Saint-Fleur, au cours d’une interview ce lundi 4 janvier 2021, 165 mille barils de gazoline sont arrivés le 2 janvier passé au terminal de Varreux et l’approvisionnement des pompes est déjà commencé.
Entre le 7 et 9 janvier prochain, 250 mille barils de Gasoil devraient être arrivés, laisse croire le titulaire du BMAD en poursuivant.
Soulignons que, malgré Fils-Aimé Ignace Saint-Fleur veut faire croire qu’il n’y a pas de rareté d’essence, qu’une grande quantité de pétrole est disponible, le constat prouve le contraire. La circulation est paralysée par manque de gazoline et sur le marché informel, le gallon vend 750 jusqu’à 1 000 gourdes.
Les raisons de cette rareté d’essence chaque fin d’année sont simples, explique le DG de la BMPAD.« Décembre est le mois où il y a un pic dans la consommation d’essence ; des gens réparent leurs véhicules, beaucoup de fêtes sont organisées, plusieurs génératrices sont en marche et autres » .
La consommation augmente à cette époque, pourtant la commande reste la même, souligne M. Saint-Fleur. Il devrait y avoir un terminal dans le Nord ainsi que le département du Sud pour faciliter la tâche. À ce moment depuis le mois d’octobre, la commande pourrait être effectuée afin d’être en mesure de répondre à la demande de décembre, argumente-t-il.
« Il revient au secteur privé des affaires qui possèdent les centres de stockage de les augmenter, sinon la situation restera ainsi pendant longtemps » , avoue le directeur général du BMAD.
Evens CARRIÈRE, Journaliste
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