18 novembre : la structure NOU PAP KONPLIS condamne les exactions des policiers sur les manifestants
Dans une note de presse en date du 23 novembre 2020, la structure NOU PAP KONPLIS dit dénoncer le comportement des agents de la PNH au cours du déroulement de la manifestation du 18 novembre dernier, pacifique, selon NPK, qui a été à maintes fois détournée par les exactions des policiers.
La mobilisation du 18 novembre 2020 contre le pouvoir en place a été dispersée, à plusieurs reprises par les forces de l’ordre, qui ont usé de gaz lacrymogène et de balles réelles à cette fin, si l’on se réfère au rapport de la Fondation Je Klere ( FJKL), un organisme de défense de droits Humains, qui fait état de deux morts par balles et de plusieurs blessés.
La structure NKP a vivement dénoncé la brutalité des policiers lors de la mobilisation du 18 novembre écoulé. Alors que ces derniers, ont été cependant félicités par le DG ai de la PNH, Léon Charles, qui estime que ces hommes ont été au rendez-vous.
« La population a l’ultime droit de manifester, contre tout ce qu’elle croit inacceptable. C’est un droit sacré que lui est légué par la Constitution du pays. Personne ne foulera sous les pieds ces droits !» , a écrit NOU PAP KONPLIS.
NPK a également dans sa note, critiqué certains policiers, qui, sous le fallacieux prétexte pour revendiquer des meilleures conditions de travail, ont causé des dégâts sur des biens publics et privés. Ainsi, NPK a demandé aux policiers syndiqués de d’effectuer leurs travaux, enquêtent d’une recherche de mieux être pour tous les policiers.
Par ailleurs, la structure NOU PAP KONPLIS, qui dit condamner les actes d’insécurité et du kidnapping battant ses pleins dans le pays, a exhorté le nouveau DG ai de la PNH de mettre tout en oeuvre en vue de rendre fonctionnelle l’institution policière et d’éviter sa politisation.
Nou Pap Konplis, en a profité pour exiger à la justice haïtienne de rapoursuivre les démarches du dossier PetroCaribe afin de punir les voleurs. « Ce rapport ne va pas être classé sans suivi, a-t-elle soutenu.
Elle dit, toutefois attendre la constitution du tribunal administratif promis par la Cours Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratifs (CSCSA), pour mettre à clair les dilapidateurs des fonds PetroCaribe, a conclu la note.
Auteur : Mikélo ALCIMAT, journaliste.
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